Le Pavé : cette fois, c’est la fin…

La dernière assemblée générale du Pavé se tiendra le 15 décembre. Elle entérinera la décision d’auto-dissolution. Ce sera donc la date qui fera date : le Pavé s’est créé le 15 mars 2007 et s’arrêtera le 15 décembre 2014.

La dernière assemblée générale du Pavé se tiendra le 15 décembre. Elle entérinera la décision d’auto-dissolution. Ce sera donc la date qui fera date : le Pavé s’est créé le 15 mars 2007 et s’arrêtera le 15 décembre 2014.

Voir nos articles :

 « Le Pavé… dans la mare de l’éducation populaire »

 « Auto-dissolution et refondations du Pavé »

Et les débuts !

Ils sont donc impatients de pouvoir se consacrer à leurs refondations, pour celles et ceux qui ont fait ce choix.

· Alexia et Annaïg au sein de l’association La Trouvaille

· Gaël, Sylvie, Stéphane, Régis et Anthony au sein de la Scop le Contrepied dont voici le mail : lecontrepied@gmail.com

· Manu, ni dans l’une ni dans l’autre, partant voguer ailleurs et continuer à faire de l’éducation populaire. Voici son contact direct : manumonfreux@gmail.com

Comment les contacter à partir de janvier 2015 ?

Début janvier, la page d’accueil du site du Pavé donnera les contacts des structures fondées suite à son auto-dissolution, pour l’instant l’association La Trouvaille et la SCOP Le Contrepied. Une réponse automatique depuis la boite mail du Pavé vous invitera à adresser votre message à l’une ou l’autre de ces structures dont les coordonnées seront jointes également. Et un manifeste de refondation de ces structures vous sera envoyé par mail et sera disponible sur le site du Pavé.

Que deviennent les revues et DVD du Pavé ?

C’est donc le Contrepied qui est en charge de vendre le stock des productions estampillées Pavé. Ces productions sont disponibles pour ré-édition par l’une ou l’autre de ces structures, sous leur propre nom. Vous avez le bon de commande en pièce jointe, avec une promotion pour l’intégrale des productions que voici :

· Les 6 DVD Inculture(s) : les Inculture(s) 1, 2, 4, 5, 8 et 9. 80 €, Frais d’envoi inclus, (au lieu de 96 €)

Inculture(s) 3 – les Incultes et Inculture(s) 7 – Famille, je vous haime n’ont par contre pas encore été filmées, et ne seront pas disponibles en DVD sous le nom du Pavé.. Et Inculture(s) 6 n’existera donc jamais. Ces 3 numéros devaient boucher les trous que notre organisation avait créé au fil du temps…

· Les 3 cahiers du Pavé : le projet (No 1), la participation (No 2) et les récits de vies (No 3) 30 €, Frais d’envoi inclus (au lieu de 38 €)

· L’intégrale : les 6 DVD et les 3 cahiers. 100 €, frais d’envoi inclus (au lieu de 134 €)

En passant, La SCOP l’Orage de Grenoble sort en DVD La magie du travail social..ou comment faire disparaître les pauvres (et les inégalités) ? La quête du Graal d’un éducateur spécialisé qui s’échine à trouver le sens de son métier et à dévoiler les mécanismes obscurs de la prise en charge des indigents. Comment fait-il, pour tenir, seul au fond de son bureau à recevoir la misère du monde sans savoir quoi en faire ? Renseignements auprès de l’Orage : www.scoplorage.org

Annonce spéciale cadeaux de Noël :

Il reste quand même sans doute de quoi assouvir cette envie furieuse d’acheter des trucs et des machins en ce mois de décembre qui débute. Mais n’attendez pas le 20 décembre si vous voulez recevoir votre colis à temps…tous les ans, ça se précipite à cette période de l’année ! Comment faire : vous renvoyez très rapidement (ça veut dire en gros dans les 10 jours) le bon de commande ci-joint avec le règlement, en indiquant « spécial Noël » !

Le programme de formation 2015 du Pavé

C’est donc la Scop le Contrepied qui animera le programme de formation 2015 du Pavé, renommé Caillou dans le programme 2015 des formations de la Grenaille. Techniquement, la Scop Le Pavé change de nom pour devenir le Contrepied, il n’y aura donc pas de changements dans nos numéros d’agréments et autres données administratives.

Pour participer à un stage du Contrepied, vous trouverez donc, en attendant le site propre du Contrepied, les devis et programmes de ces stages sur le site du Pavé et au nom du Pavé. Ils seront valables pour l’ensemble des formations animées en 2015 par l’équipe du Contrepied. Ces mêmes devis et programmes seront disponibles dès que possible au nom du Contrepied sur le site du Contrepied.

Ici des informations venant d’Uniformation sur le droit de tirage, permettant, au moins pour 2015, d’obtenir un financement de nos stages.

Les dernières actions : Des premières de conférenciers-gesticulants !

 Les premières Gesticulations Bruxelloises. Du 11 au 13 décembre

7 Conférences gesticulées seront présentées sur ces 3 soirées. Elles sont l’aboutissement de la formation de conférenciers-gesticulants organisée à Bruxelles. Chacune d’elles est présentée sur le site du théâtre qui accueille ces premières. La Vénerie / Ecuries – Place Gilson, 3 – 1170 Bruxelles. Entrée libre. Réservation recommandée : www.lavenerie.be ou 02/672.14.39. Infos : 02/663.85.50

 Ils vont gesticuler pour vous à St Malo…. du 13 au 20 décembre

Ils…ce sont neuf nouveaux gesticulants, tout frais issus de la dernière formation de conférenciers gesticulants organisée par le Pavé. Ils vous ont concocté des conférences sur l’économie, la propriété, la santé, les énergies citoyennes, l’éducation, l’économie sociale et solidaire, les religions et la décroyance, la logique gestionnaire, les économies d’énergie. Ca se passera à St Coulomb, juste à côté de St Malo, lieu dit « Catenabat », du mardi 13 au samedi 20 décembre. Deux conférences par soirée : une à 18h et une autre à 21 h, avec de la petite restauration sur place, et c’est gratuit. Festival organisé en collaboration avec « à la secouette », de St Coulomb. Plus d’info très bientôt sur le site du Pavé.

Quel symbole que de conclure cette dernière lettre du Pavé par des débuts si porteurs pour cette éducation populaire joyeuse, combative et incarnée à laquelle chacun et chacune d’entre nous souhaite toujours contribuer. Alors… Continuons le début, ce n’est qu’un combat !

Le Pavé

Adresse : 10, basse rue – 35250 Saint-Germain-sur-Ille

Mail : contact@scoplepave.org

Site : www.scoplepave.org

Téléphone : 02 99 45 73 48


Anthony Brault : 06 33 56 66 62

Stéphane Furet : 06 07 10 58 92

Emmanuel Monfreux : 06 33 83 77 50

Sylvie Plancke : 07 86 70 63 83

Gaël Tanguy : 06 07 58 83 87

Propriété et expropriations – Des coopératives à l’autogestion généralisée

Est-il utile de « réévaluer » le point de vue de Marx et Engels sur la coopération autogérée ? Pourquoi pas. Est-ce possible ? C’est moins sûr.

Est-il utile de « réévaluer » le point de vue de Marx et Engels sur la coopération autogérée ? Pourquoi pas. Est-ce possible ? C’est moins sûr.

L’actualité du sujet en France

Le recueil des textes de Marx et Engels portant sur la thématique indiquée dans le titre est précédé d’une présentation de Pierre Cours-Salies et Pierre Zarka. Cette dernière est pour une bonne part consacrée à l’actualité de la question autogestionnaire et aux nombreuses expériences d’entreprises transformées en coopératives aujourd’hui en France, de Ceralep à Fralib. C’est toujours ça de pris.

Un sympathique texte du jeune Engels

Quand à la « réévaluation » (réhabilitation?) de Marx et Engels, on peut être un peu déçu. D’abord, les textes portant sur les projets et expériences coopératives de leur temps sont peu nombreux. Il est vrai que les coopératives n’apparaissent que dans le sous-titre de l’ouvrage et que la grande question est celle du titre, Propriété et expropriations. Certes, les deux questions ont partie liée, mais si on s’intéresse surtout à l’autogestion, c’est un peu court.

Un seul texte présente de manière longue et détaillée des expériences coopératives de manière très positive. On notera que c’est un texte d’Engels, toujours moins dogmatique et plus intéressé par le concret que son compère. Qui plus est, c’est un texte de jeunesse (il a 25 ans quand il l’écrit en 1845), avant même que le marxisme soit vraiment élaboré. Ce texte ne manque d’ailleurs pas d’une certaine naïveté puisque le plus grand nombre d’expériences décrites sont celles de sectes religieuses aux États-Unis (type Quakers par exemple). Certes Engels ironise sur leurs croyances, mais il ne pense pas pour autant à en tirer des conséquences sur leurs pratiques coopératives.

Une illustration, pas une solution

Qu’en est-il une fois que Marx a plus complètement élaboré sa théorie ? Il continue à reconnaître un grand mérite aux coopératives autogérées, celui de montrer en pratique qu’on peut se passer des patrons et des capitalistes. Ce qui est très bien et très vrai. Mais il semble bien qu’il ne s’agit que d’illustrer ce qui est devenu l’analyse globale marxiste : le développement inexorable des forces productives, après avoir rendu nécessaires le capitalisme et la bourgeoisie, rend maintenant (on est au milieu du XIXe) inutile, et même néfaste pour la continuation de ce développement, l’existence des capitalistes. L’existence et la réussite des coopératives ne sont là que pour montrer la justesse de cette analyse sur le « sens de l’histoire ».

Mais pour Marx, les mérites des coopératives s’arrêtent là. Ce n’est certainement pas par l’extension du modèle coopératif que la société se transformera. On entre alors dans le débat, toujours en cours, sur la prise du pouvoir, sur la conquête de l’État, sa destruction et à quelle échéance.

On n’insistera pas sur le fait que 150 ans plus tard les capitalistes ont montré leur capacité à encadrer le développement des forces productives…

Marx s’en foutait probablement un peu

Bref, rien de bien nouveau dans cette tentative de réévaluation de la pensée de Marx et Engels. On y trouve assez exactement ce que l’on savait déjà. Marx reconnaît aux coopératives quelques mérites marginaux. Mais elles ne constituent en rien une solution. Et surtout, en fait Marx ne s’y intéresse pas. Quelques allusions disparates, mais aucun travail sérieux et approfondi sur ces coopératives, sur leurs pratiques de travail concrètes, sur leur organisation du travail, sur leur rapport au pouvoir et à l’argent, etc. Il ne va un peu plus loin que pour la Commune de Paris, mais ce n’est que parce qu’il y a eu simultanément une tentative de prise de pouvoir.

La plupart de ses héritiers s’en foutent également un peu, sauf quelques-uns qui essayent de raccrocher désespérément les deux mouvements.

Marx Karl, Engels Friedrich, Propriété et expropriations – Des coopératives à l’autogestion généralisée, textes présentés par Pierre Cours-Salies et Pierre Zarka, 184 pages, 12 €

Papeterie de Docelles : combat pour une scop

Le groupe finlandais UPM a décidé de fermer la plus vieille papeterie de France entraînant le licenciement de 161 salariés. Ces derniers ont développé un plan de reprise en SCOP qui a obtenu les financements nécessaires à sa réalisation.

Le groupe finlandais UPM a décidé de fermer la plus vieille papeterie de France entraînant le licenciement de 161 salariés. Ces derniers ont développé un plan de reprise en SCOP qui a obtenu les financements nécessaires à sa réalisation.

Mais UPM refuse de vendre le site et préfère perdre de l’argent plutôt que de maintenir des capacités productives. Les salariés organisaient ce samedi 24 mai une journée portes ouvertes.

Samedi 24 mai, les salariés de la papeterie de Docelles dans les Vosges organisaient une journée portes ouvertes dans l’objectif de faire connaître leur projet de SCOP ainsi que le refus d’UPM, la maison-mère, de céder l’usine à un prix raisonnable.

Pour mémoire, le géant finlandais UPM a décidé en décembre 2013 de fermer la plus vieille papeterie de France entraînant la suppression de 161 emplois. La moitié des salariés ont alors décidé de monter un projet de reprise en SCOP qui aurait permis de créer immédiatement 110 emplois avec un objectif de 160 dans les deux ans. Le projet diversifiait cette usine dans l’emballage alimentaire et les papiers spéciaux, marchés qui n’entrent pas dans la stratégie d’UPM.

Tout souriait à ce projet : un business plan solide validé par l’UR SCOP avec le soutien du Conseil général des Vosges et de la Région Lorraine. Le fonds de roulement nécessaire au projet – 12 millions d’euros – était financé. Il ne manquait plus que la cession de l’usine.

Lire l’article complet sur autogestion.asso.fr

Fralib : 1336 jours de lutte, SCOP T.I. c’est parti. Une victoire de grande portée

Dans l’assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.

Dans l’assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.

Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.

Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.

Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.

Voir la suite du communiqué sur http://13.pcf.fr/55128

 

Pétition du lycée expérimental de Saint-Nazaire

Le lycée expérimental de Saint Nazaire, traverse une période difficile.

Le lycée expérimental de Saint Nazaire, traverse une période difficile.

Le texte de la pétition

Monsieur le Ministre de l’Education Nationale,

« Les déplacements des élèves lors des sorties et voyages scolaires participent à la mission éducative des établissements d’enseignement du second degré ». Voilà ce qui est annoncé en préambule de la circulaire n° 2011-117 du 3-8-2011 du Ministère de l’Éducation Nationale.

Cependant, cette mission est largement compromise par les dispositions de cette circulaire même. Ainsi, il est nécessaire de recourir de façon systématique aux transporteurs privés. Cela a pour effet d’une part d’augmenter le coût des sorties et voyages, et d’autre part de compliquer grandement l’organisation des sorties ponctuelles qui pouvaient auparavant être organisées avec souplesse grâce aux véhicules des établissements tels que les minibus.

Les arguments avancés par les autorités de tutelle sont d’abord d’ordre sécuritaire : les élèves seraient mis en danger s’ils étaient véhiculés par un enseignant. Pour les assureurs en revanche, la détention du permis B et le respect des normes en vigueur sont suffisants pour garantir la sécurité.

D’autres sont d’ordre statutaire : « En tout état de cause, il n’appartient pas aux enseignants, au regard de leurs obligations statutaires, de conduire des véhicules, que ceux-ci soient personnels, de location ou de service ». Si l’on peut comprendre et approuver l’idée de ne pas imposer à un enseignant de véhiculer des élèves, il est en revanche inepte d’interdire aux volontaires de le faire.

Depuis que cette circulaire est en vigueur de nombreux établissement ont dû annuler des sorties pour des raisons de coût et de souplesse.

Dans le cadre spécifique du Lycée Expérimental, pour qui les sorties sont un axe pédagogique fort, cette circulaire empêche le fonctionnement ordinaire et remet en cause son existence.

Nous demandons donc la révision de la circulaire n° 2011-117 du 3-8-2011 du Ministère de l’Éducation Nationale, afin de permettre le transport d’élèves par des enseignants volontaires dans le cadre de leur travail.

La pétition pour la révision de la circulaire est en ligne