Formation à la culture coopérative : 10e promotion du compagnonnage du réseau REPAS

Le réseau REPAS (Réseau d’Echanges et de Pratiques Alternatives et Solidaires) propose de février à juin 2006 pour des jeunes de 18 à 30 ans, une formation à la culture coopérative. Ce parcours pratique de formation, conçu sous la forme d’un « compagnonnage alternatif et solidaire » a reçu l’agrément de la Direction de la Formation Continue de la Région Rhône Alpes et accueille chaque année une quinzaine de compagnons.

Le réseau REPAS (Réseau d’Echanges et de Pratiques Alternatives et Solidaires) propose de février à juin 2006 pour des jeunes de 18 à 30 ans, une formation à la culture coopérative. Ce parcours pratique de formation, conçu sous la forme d’un « compagnonnage alternatif et solidaire » a reçu l’agrément de la Direction de la Formation Continue de la Région Rhône Alpes et accueille chaque année une quinzaine de compagnons.

Objectifs de cette formation pratique

C’est un parcours pratique de 5 mois pour des jeunes de 18 à 30 ans, du mois de février au mois de juin 2006, mis en place par un réseau national avec comme objectifs :

 Témoigner de la culture et des pratiques d’entreprises sociales et solidaires.

 Créer des espaces mixtes et ouverts entre éducation et entreprise.

 Favoriser le développement de pratiques d’engagement citoyen.

 Impulser ou susciter de nouveaux projets par le côtoiement et l’expérimentation.

 Permettre à des jeunes d’explorer et de définir les bases d’un projet professionnel en lien avec leur projet de vie à partir d’expérimentations dans des contextes coopératifs.

Qu’est ce que REPAS ?

Le réseau des entreprises impliquées regroupe des coopératives de consommation, des coopératives de production, des coopératives agricoles, des SARL et des associations loi 1901. Leurs acteurs impulsent de nouveaux rapports au travail, à l’argent ainsi qu’au développement local et engagent des relations sociales soucieuses du respect de l’homme et de l’environnement. Ils se reconnaissent dans la culture de l’économie sociale et solidaire, et ont créé en 1994 le Réseau d’Echanges et de Pratiques Alternatives et Solidaires (REPAS), afin de mutualiser et renforcer leurs expériences à travers rencontres et débats. Aujourd’hui ces entreprises sont une trentaine à participer au réseau. Celui-ci organise deux week-ends de rencontre par an sur le site d’une des entreprises autour d’une thématique et a créé une maison d’édition. Il s’élargit chaque année.

Revaloriser des savoirs et assurer la transmission de pratiques coopératives

« Comment transmettre et affirmer notre culture d’entreprise en contribuant à la réalisation de nouveaux projets ? » Cette question ainsi que de nombreuses demandes de stages dans les structures ont amené le réseau REPAS à concevoir en 1997 un parcours de formation : ce parcours, conçu sous la forme d’un « compagnonnage alternatif et solidaire » a reçu l’agrément de la Direction de la Formation Continue de la Région Rhône Alpes et accueille chaque année une quinzaine de compagnons. Ce compagnonnage travaille à la revalorisation des savoir-être et savoir-faire, trop souvent dévalorisés dans le système scolaire. Il cultive l’esprit de coopération et un mode de développement respectueux de la nature et des humains, et promotionne l’esprit d’entreprise avec un objectif d’utilité sociale…

Dans une société où les discours dominent, échanger sur les pratiques, transmettre et témoigner d’expériences vécues porteuses d’un autre monde possible, sont au cœur des réflexions et des actions du Réseau REPAS.

L’autogestion, ça marche ! la preuve argentine

L’excellent site Risal (réseau d’information et de solidarité avec l’amérique latine), après le Diplo et le CQFD de septembre (l’expérience de la coopérative Bauen est reprise ici) , consacre, sous la plume de Bénito Pérez, un bel article à l’autogestion comme réponse à la crise argentine.

L’excellent site Risal (réseau d’information et de solidarité avec l’amérique latine), après le Diplo et le CQFD de septembre (l’expérience de la coopérative Bauen est reprise ici) , consacre, sous la plume de Bénito Pérez, un bel article à l’autogestion comme réponse à la crise argentine.

Certes, l’autogestion n’est pas qu’une réponse à la crise, mais l’auteur montre le rôle des pouvoirs publics, l’importance des AG et de savoir « prendre son temps » (« Nous nous réunissons tous les quinze jours pour discuter des problèmes de l’entreprise. C’est là que se prennent toutes les grandes décisions », résume Walter. Entre deux assemblées, si un doute apparaît, « on arrête le travail et on discute »); bref, du plus grand intérêt.

2° rencontres de l’éducation citoyenne, les 17 et 18 septembre 2005 à Toulouse

En février 2004, les premières rencontres de l’éducation citoyenne, qui ont rassemblé 500 participants à Lille, avec l’appui du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, ont montré que la question de la transmission de la citoyenneté est ressentie par tous comme un enjeu essentiel. Un réseau vivant d’acteurs s’est constitué, qui a permis de mener des réflexions communes et proposer des pistes d’actions.

En février 2004, les premières rencontres de l’éducation citoyenne, qui ont rassemblé 500 participants à Lille, avec l’appui du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, ont montré que la question de la transmission de la citoyenneté est ressentie par tous comme un enjeu essentiel. Un réseau vivant d’acteurs s’est constitué, qui a permis de mener des réflexions communes et proposer des pistes d’actions.

Les deuxièmes rencontres de l’éducation citoyenne auront lieu les samedi 17 et dimanche 18 septembre 2005 à l’ENFA de Toulouse, route de Narbonne à Auzeville.

Article du Monde Diplomatique sur les pratiques autogérées en Argentine

Dans son édition de septembre 2005, le Monde Diplomatique consacre un article d’une page au mouvement des entreprises récupérées en Argentine.

Dans son édition de septembre 2005, le Monde Diplomatique consacre un article d’une page au mouvement des entreprises récupérées en Argentine.

Ces entreprises, en difficulté ou abandonnées par leurs propriétaires, sont occupées et reprises par leurs salariés qui s’organisent en coopératives. Ces coopératives sans patrons ni chefs (la plupart des cadres ont déserté ces entreprises), les assemblées de salariés adoptent le pricnipe de salaires égalitaires. Comme le précise l’auteure, Cécile Raimbeau (qui prépare un livre sur le sujet), « Il faut alors redistribuer le stâches en fonction des savoir-faire et de l’ancienneté, renforcer la polyvalence, élire des coordonateurs révocables par secteur, muter d’anciens travailleurs de la procduction à l’administration, les former et instaure des mécanismes assurant la tarnsparence des bilans comptables« . Il y aurait en argentine environ 170 entreprise récupérées employant plus de 10 000 personnes.