Le lycée autogéré de Paris cherche enseignants

Le lycée autogéré de Paris cherche à coopter pour l’année scolaire 2014-2015 des enseignants titulaires de l’Éducation Nationale

Le lycée autogéré de Paris cherche à coopter pour l’année scolaire 2014-2015 des enseignants titulaires de l’Éducation Nationale

Il s’agit d’enseignants titulaires de l’Éducation Nationale en :

 Musique

 Anglais

 Espagnol

 physique-chimie

 allemand

 Philosophie

Pour candidater, envoyez un CV et une lettre de motivation
par courrier ou par email.

Lycée Autogéré de Paris

393 rue de Vaugirard

75015 Paris

01 42 50 39 46 ou 47 / contact@l-a-p.org

N’hésiter pas à faire suivre autour de vous !

www.l-a-p.org

Repas : une réflexion semestrielle

Le Réseau d’échanges et de pratiques alternatives et solidaires (Repas) est un réseau d’entreprises coopératives, autogérées, égalitaires, solidaires… (qualificatif au choix). La base du réseau repose depuis une vingtaine d’années sur une rencontre semestrielle pour échanger et réfléchir.

Le Réseau d’échanges et de pratiques alternatives et solidaires (Repas) est un réseau d’entreprises coopératives, autogérées, égalitaires, solidaires… (qualificatif au choix). La base du réseau repose depuis une vingtaine d’années sur une rencontre semestrielle pour échanger et réfléchir.

Le réseau Repas a déjà été présenté ici dans ses différentes activités (notamment le compagnonnage et l’édition de livres) à l’occasion du renouvellement du site Repas. Il vient de tenir sa rencontre semestrielle de printemps sur le thème « Comment s’approprie-t-on la notion de « ressources humaines » ? »

Des réunions de « praticiens »

1992 voyait la naissance du Réseau de l’économie alternative et solidaire (Réas) en vue de synthétiser les acquis théoriques en matière d’économie alternative et solidaire (EAS) et de diffuser les thèmes, valeurs et outils dont elles étaient porteuses. Très vite, les entreprises qui participent à ce réseau se heurtent aux « penseurs » (universitaires, intellectuels, consultants…) qui théorisent sur les entreprises sans avoir aucune pratique.

Un certain nombre d’entre elles créent en 1994 Repas en intercalant un « P » dans le sigle pour souligner l’impératif de la pratique et en changeant le sens du « E » pour souligner l’idée d’échanges. Les rencontres semestrielles sont mises en place avec pour principes :

 qu’elles ne réunissent que des membres de structures ayant une activité de production ;

 qu’elles ont lieu à chaque fois dans une structure différente du réseau qui présente concrètement son activité au début du week-end ;

 qu’un thème, décidé par la structure accueillante et en fonction de ses questionnements du moment, fait l’objet des discussions du week-end ;

 que les discussions soient avant tout axées sur l’échange des pratiques de chaque structure sur le thème choisi.

Une fréquentation stable

Les rencontres regroupent en moyenne entre 50 et 100 personnes de 15 à 25 structures. Toutes les structures du réseau ne viennent pas systématiquement, faute de temps, d’intérêt momentané… De plus, la durée de vie des structures étant similaire à celle des entreprises traditionnelles, chaque année des structures disparaissent. Mais chaque année aussi des structures nouvelles apparaissent, ce qui permet à chaque fois de renouveler les lieux des rencontres. Les 39 rencontres se sont donc toujours déroulées dans des lieux différents.

Exceptionnellement, les rencontres accueillent des personnes ayant un projet collectif en gestation. Encore plus exceptionnellement, des amis ou des voisins de la structure accueillante sont autorisées.

La parité femmes/hommes est toujours respectée, comme « naturellement ». Il en va de même de la répartition par âge.

Exemple de thème : Comment s’approprie-t-on la notion de « ressources humaines » ?

Il s’agit du thème des dernières rencontres qui se sont déroulées en avril 2014 à la ressourcerie Court-circuit à Felletin, en Creuse :

« Dans une équipe, il y a des « ressources » qu’il faut savoir reconnaître, accorder, enrichir, réanimer parfois, encadrer ou accompagner peut-être,… Faire vivre en somme. Pour cela, il faut des outils et une attention à l’humain.

Comment porte-t-on collectivement l’attention à l’humain dans l’équipe ?

 Qui en a la légitimité (dans l’équipe et/ou intervenants extérieurs) ?

 Avons-nous conscience de toutes les fonctions à assumer (animation, recrutement licenciement, etc…)? Sommes-nous toujours suffisamment compétents, formés ? Comment ces fonctions sont-elles partagées ?

 L’autogestion est-elle une garantie de l’épanouissement et de l’émancipation ? Comment faire face à la souffrance au travail ?

 Comment intègre-t-on des personnes plus éloignées du travail coopératif ? Dans quelle mesure est-ce possible?

Quels sont nos outils ?

 Outils et méthodes pour articuler les besoins de la structure (en compétences, formation, temps de travail….) avec les attentes des personnes composant l’équipe (formation, adaptation de l’outil de travail, du temps de travail, épanouissement ?)

 Comment s’approprie-t-on (ou pas) les cadres et outils proposés ou imposés ? Quel positionnement vis-à-vis des règles venant de l’extérieur ?

 Outils et méthodes pour le suivi et l’accompagnement dans la durée, les arrivées et les départs. »

Atmosphère ! Atmosphère !…

On voit que les questions qui se posent dans les structures autogérées ne sont pas différentes de celles des entreprises traditionnelles. La différence est évidemment dans la manière de les aborder et d’y trouver des réponses collectives et autogestionnaires.

Les rencontres voient se succéder séances plénières et ateliers. Rien de bien original. Quelquefois une structure propose des méthodes de tenue de réunion issues de l’éducation populaire et/ou des milieux libertaires. C’est assez rare car les participants veillent tous d’eux-mêmes à ce que tout le monde s’exprime dans des limites de temps souples.

Et au bout, il n’en sort ni « outils » ni « méthodes » pour résoudre les questionnements, car il n’y en a guère. Il apparaît le plus souvent que chaque structure, chaque fonctionnement, chaque situation est particulière et qu’il n’y a pas de réponse unique. D’ailleurs, les tentatives de comptes-rendus des ateliers en séance plénière ont toujours de piètres résultats et les tentatives de « procès-verbal » de l’ensemble de la rencontre étaient si difficiles qu’elles ont été abandonnées.

Pourtant la plupart des participants en sortent en se promettant d’aller aux prochaines rencontres (ce qu’ils ne feront d’ailleurs pas forcément…). Parce qu’ils ont pu voir que les autres rencontrent des questionnements similaires, parce qu’ils ont pu échanger expériences et pratiques. Et au-delà du thème choisi, il y a les retrouvailles avec ceux que l’on voit depuis des années et la découverte des nouveaux ; il y a le sentiment de ne pas être seuls, isolés, absurdes, mais de partager une envie plus fréquente qu’il n’y parait, d’appartenir à une sorte de mouvement

3e Foire à l’autogestion, les 28 et 29 juin 2014

Pour la troisième année consécutive, des structures associatives, coopératives, politiques et syndicales organisent les 28 et 29 juin 2014 la Foire à l’autogestion à Montreuil. Des stands, des débats, des projections, des livres, des ateliers.

Pour la troisième année consécutive, des structures associatives, coopératives, politiques et syndicales organisent les 28 et 29 juin 2014 la Foire à l’autogestion à Montreuil. Des stands, des débats, des projections, des livres, des ateliers.

Le communiqué de la Foire

La crise économique et financière qui ébranle le monde est aussi une crise de civilisation, face à laquelle les réponses habituelles, néolibérales comme étatistes, sont impuissantes. L’autogestion peut constituer une alternative. Comme chaque année depuis 2012, elle sera au centre d’un événement festif et populaire le week-end des 28 et 29 juin : la Foire à l’autogestion.

Phénomène planétaire, l’autogestion s’inscrit dans la longue tradition historique des coopératives et des « récupérations d’entreprises », de la Commune de Paris au Printemps de Prague, de la Révolution espagnole à la Pologne d’août 1980, de Lip à l’Argentinazo en 2001. Elle apparaît dans les luttes sporadiques pour la reprise en main d’entreprises menacées de fermeture. Elle imprègne également les pratiques alternatives, de la réappropriation collective de l’habitat au lien direct avec les paysans et les producteurs.

Ces différentes expériences partagent un horizon commun : décider collectivement des affaires communes, sans déléguer à des dirigeants, aussi bien sur le plan économique que politique. Reprendre en main la production, c’est aussi pouvoir transformer ses modalités et ses finalités. Ancrée dans des pratiques concrètes, portée comme un projet global, l’autogestion est ainsi une réponse possible à la faillite du système capitaliste et étatiste.

La Foire à l’autogestion est le point de rencontre de toute une galaxie de collectifs, d’associations, d’entreprises, de coopératives, d’organisations syndicales et politiques qui cherchent à faire vivre l’idée d’autogestion.

Sa 3e édition aura lieu le week-end du 28-29 juin 2014 à Montreuil (93), sur le site de la Parole errante, avec des stands, des espaces de débat retransmis à la radio, des projections de films, un concert, une librairie, un espace enfants, des ateliers pratiques…

Nous invitons toutes les personnes, organisations, syndicats, associations, entreprises, coopératives, etc. revendiquant et pratiquant l’autogestion à s’y associer.

Le programme provisoire

Samedi 11h-13h Forum Autogestion et écologie

 Un intervenant confirmé : Khaled de Alternatiba

 Nouveaux intervenants pressentis : Quelqu’un des « Alternatifs » (Dominique va demander) ; Mathieu contacte : Stéphane Lavignotte (La maison verte), Michel Lepesan (MOC), quelqu’un de « La décroissance ».

Samedi 15h-17h Forum : « L’économie peut-elle être sociale et solidaire ? »

 Pour expliquer les enjeux du projet de loi sur l’économie sociale et solidaire : Il y aura quelqu’un du réseau REPAS et Benoît Borrits est disponible. Michel (coopérative Andines) a confirmé sa présence.

 Ce forum sera prolongé par un débat samedi de 18h-20h, dans les gradins extérieurs, sur « Les pièges du coopérativisme ». Bernard (CNT-SO) a contacté la revue Sortir de l’économie : Clément Homs n’est pas dispo mais il y aura quelqu’un de la revue. Il y aura des membres du réseau REPAS / coordination Bernard (CNT-SO) et Michel (Andines).

Dimanche 14h-16h Forum Autogestion et syndicalisme

 Intervenants : Catherine Lebrun et Christian Mahieux, du bureau national de Solidaires, qui ont produit un texte approfondi sur la question, destiné au débat au sein de Solidaires ont confirmé leur présence. La CNT-SO pourrait également désigner une ou un intervenant.

Dimanche 16h-18h Forum Gentrification, droit à la ville et luttes urbaines

 Intervenants confirmés : Anne Clerval (après son livre sur la gentrification, travaille sur les résistances) + des militants de la COSTIF (coordination pour la solidarité des territoire d’Île de de France : Lutte contre le « grand Paris ») + Un (ou deux) membre(s) de « Créa Toulouse » (centre social autogéré)

L’espace Enfants

 Le samedi : association montreuilloise Les Machineuses et sa Machine à machins. Possibilité aussi d’un atelier création de peintures naturelles, qui seraient utilisées le lendemain.

 Le dimanche : peinture, danse / coordination Bernard (CNT-SO) / et jeu coopératif / coordination Dominique (Les Alternatifs).

Débats et ateliers

 Danse-activisme

 Autoconstruction (SUBTP-CNT)

 Atelier fanzine : Udoduf et Supercodex proposent un espace fixe sur tout le week-end.

 Atelier Autogestion et éducation (par SUD-Educ) : Alexandra (SUD éducation 92) et Dominique (Les alternatifs) coordonnent.

 Ateliers de rue

 Débat sur la Françafrique et le génocide rwandais (proposé par AL Montreuil)

 Atelier auto-défense féministe

 Deux débats cinéma (proposés par Cyril, Claire et Samantha) : « Autogestion et production » ; « Autogestion et distribution ».

Pour que la Nef devienne la première banque éthique

Pour que la Nef devienne la première banque éthique, il faut qu’elle atteigne 10 000 sociétaires et que ceux-ci votent pour avant le 20 mai 2014.

Pour que la Nef devienne la première banque éthique, il faut qu’elle atteigne 10 000 sociétaires et que ceux-ci votent pour avant le 20 mai 2014.

Dans le cadre de l’évolution de la réglementation européenne sur les établissements financiers, la société financière de la Nef, seul établissement en France engagé depuis 25 ans dans la gestion transparente et l’utilisation éthique de l’épargne, va devenir ce qu’elle devrait être depuis longtemps : une banque. Et pas n’importe quelle banque : la toute première banque éthique française.

Des réunions d’information se déroulent dans toute la France en avril et mai.

Si les accusations de secte ont été parfaitement ridicules, on peut discuter les modes de prises de décision de la Nef et les choix de projets soutenus. Mais vouloir organiser démocratie et transparence dans un organisme bancaire est suffisamment méritoire pour que chacun aille au moins y voir.

Le site de la Nef

Le site Pour une banque éthique

Le manifeste pour une banque éthique à télécharger ci-dessous.

La démocratie participative au banc des accusés !

Procès-débat le 15 Mai 2014 à partir de 9h à Bessines-sur-Gartempe (87) – Salle des fêtes.

Procès-débat le 15 Mai 2014 à partir de 9h à Bessines-sur-Gartempe (87) – Salle des fêtes.

Le greffier de la cour d’assises vous convoque comme juré à l’audience publique organisée par l’Adelim (association d’agents de développement local du Limousin) concernant l’affaire de la démocratie participative.

L’Adelim poursuit une réflexion collective sur le thème de la participation des acteurs dans le projet de territoire à travers des temps d’échanges regroupant élus, socioprofessionnels, agents de développement…

Afin de renouveler la formule « table ronde », nous vous proposerons de découvrir une forme décalée de conférence, via un « procès-débat » avec au banc des accusés la démocratie participative.

Ce « procès-débat » aura lieu le 15 Mai 2014 à partir de 9h à la salle des fêtes de Bessines-sur-Gartempe (87). Il s’organisera notamment à partir des témoignages de Jean Mouzat, maire de Chanteix (Limousin – Correze) et de Jo Spiegel, maire de kingersheim (Haut Rhin – Alsace / initiatives en partie visibles sur le site de la ville www.ville-kingersheim.fr ).

Le programme détaillé de la matinée sera communiqué très prochainement.

L’Adelim invite à noter dès à présent la date de ce « procès-débat » et à la communiquer largement aux autres jurés potentiels : agents de développement, socioprofessionnels, élus des territoires, habitants…

Repas à 12 € à la charge des participants – une note de frais pourra être délivrée par l’Adelim sur demande.

En espérant vous compter nombreux parmi les jurés !